Les sujets ouvert par El Coyotos page 14

Première neige à bryce canyon

La colère d'un améridien

La colère d'un indien d'Amérique : "Vous ne voulez pas entendre la vérité !"

Je voulais juste partager une vidéo qui m'a interpellé (vidéo supprimée sur Youtube)

Pour les amérindiens, le droit de vote reste une bataille

La tribu Paiute vient de remporter une victoire judiciaire, en obtenant l’installation de bureaux électoraux au sein de deux des plus grandes réserves du Nevada.

Photo Julie Connan

Une petite feuille blanche à peine lisible virevolte sur une planche de bois, plantée devant le «Nixon store», unique commerce de ce hameau situé au bord de Pyramid Lake. «Chaque vote amérindien compte. Vote anticipé pour le président américain», peut-on y lire. Si pour beaucoup d’habitants du «Silver State», la possibilité de voter par anticipation va de soi, elle a trouvé un écho particulier à Nixon, dans la réserve Paiute de Pyramid Lake (photo ci-dessous). «Déjà cinquante-trois personnes sont venues voter samedi» se félicite Vinton Hawley, le président de cette tribu vivant au nord de Reno.

Depuis août, les Paiute de Pyramid Lake et de Walker River – les deux plus grandes tribus sur les vingt-sept du Nevada – ont mené une âpre bataille contre l’Etat pour obtenir le droit de pouvoir s’inscrire sur les listes électorales, de voter par anticipation et le jour de la présidentielle, et ce, au sein même de la réserve. Autant de droits qui peuvent paraître évidents, mais dont le non-respect constituait une violation manifeste du Voting Rights Act de 1965, interdisant les discriminations raciales dans le vote.

Avant que la justice ne leur donne finalement raison le 7 octobre, les électeurs devaient parcourir 300 km aller-retour pour voter. Outre le coût de l’essence – non-négligeable pour ces populations pauvres – certains exprimaient aussi une gêne à se rendre dans des quartiers non-Amérindiens.

«La justice devait nous accorder ces droits, d’autant plus que le Nevada est un swing state (un Etat indécis), explique Vinton Hawley. C’est très important que les tribus se sentent plus investies politiquement. Ça commence à changer: il y a d’ores et déjà plus de primo-votants, comme des handicapés ou des gens défavorisés.»

A Nixon, comme dans le reste de la réserve (1500 âmes), les 750 habitants vivent sous le seuil de pauvreté, avec un taux de chômage à 35%. Pour les 5,2 millions d’Amérindiens, ces niveaux sont bien plus élevés que la moyenne, de même que les taux de suicide et d’alcoolisme. «Le contact avec des non-Amérindiens, l’assimilation forcée et le traumatisme historique ont laissé des traces», constate le chef de la tribu.

Si la réserve bénéficie de programmes sociaux et d’emplois pourvus par le gouvernement tribal, les habitants se sentent délaissés. «Les candidats n’ont pas du tout fait campagne ici. Ils vont à Las Vegas ou en Californie, là où les gens ont de l’argent», déplore Vinton Hawley. S’il taira son vote, le «chairman» reconnaît que les Amérindiens soutiennent traditionnellement le camp démocrate. «Barack Obama a fait beaucoup pour les natives pendant huit ans. Mais j’aurais bien voulu pouvoir demander aux candidats: que comptez-vous faire à votre tour pour nous?»

Échanges avec les Navajo-Dineh à Trégunc (Bretagne) 20 octobre

Les Indiens d’Amérique seront à l’honneur d’une soirée projection-débat organisée par différentes structures locales le 20 octobre prochain à Trégunc.

À Trégunc, la soirée du jeudi 20 octobre sera consacrée aux Amérindiens. Attac pays de Concarneau, la MJC de Trégunc, la Ligue des Droits de l’Homme et l’Association Infos en Soutien aux Indiens d’Amérique basée à Trégunc sont à l’origine de cette soirée, à Kersidan, à la salle les Briguantines.En première partie de soirée, le documentaire oscarisé Broken Rainbow, sorti en 1988, sera projeté. Réalisé par Maria Florio et Victoria Mudd, son histoire traite de l’effet dévastateur du déplacement forcé de douze mille Indiens Navajos Dineh de leurs terres dans le nord-est de l’Arizona, par une décision prise par le congrès américain dans le but de permettre à des entreprises d’avoir accès aux ressources naturelles qui s’y trouvent, tels que le pétrole, le gaz ou encore le charbon.

« Échanges avec les Navajos-Dineh »

« Cette soirée est organisée en hommage à Roberta Blackgoat, symbole de la résistance Navajos-Dineh qui apparaît dans le film », souligne Stefane Cottier, président de l’Aisia, organisateur de la soirée. « Ce film concerne tout le monde puisqu’il traite également du réchauffement climatique, explique Michel Beaucher, du groupe Attac. Les Amérindiens luttent pour préserver leur culture ».La projection du film sera suivie d’une rencontre-discussion avec Jones, Jeneda et Clayson Benally, Indiens Navojo-Dineh, originaires de Big Mountain, une région montagneuse du Comté de Navajos, dans l’État de l’Arizona aux États-Unis.Ils sont danseurs et musiciens traditionnels faisant partie du groupe Sihasin, ce sont des victimes et des témoins de l’impact dévastateur de leur déplacement. Jones, 94 ans, est le chef de la famille. En plus d’être dans le groupe de musique pop-rock punk familial, il est également l’un des premiers médecins traditionnels à pouvoir exercer dans un hôpital américain.

Danses traditionelles navajo + concert groupe sihasin

Danses traditionnelles Diné (Navajos) par The Jones Benally Family et concert du groupe SIHASIN (Paris, les 15 et 16/10/16)

Cette année pour les événements organisés par le CSIA-Nitassinan, autour de la Journée internationale de solidarité avec les peuples autochtones des Amériques, vous aurez le plaisir de découvrir / re-découvrir les danses traditionnelles Diné-Navajos par The Jones Benally Family (groupe familial de danses traditionnelles, regroupé autour du médecine-man diné (Navajos), Jones Benally, originaire de la région de Black Mesa, ainsi que le groupe de musique folk rock Navajos, SIHASIN.

SIHASIN (See-ha-szin) est un mot en Dine’ (Navajos) qui signifie "penser avec espoir et assurance". C’est le nom du projet musical de Jeneda et Clayson Benally (anciens musiciens du groupe Dine’ (Navajos) BLACKFIRE). Ce groupe unique dont les compositions sont basées sur les chants, la basse et les percussions sont un nouveau moyen pour eux de parler de leur lutte contre la destruction de l’environnement et le génocide culturel à l’encontre de leur vie traditionnelle en tant qu’autochtones dans les Amériques. Leur musique reflète l’espoir pour une véritable égalité et le respect de la justice sociale et environnementale.

SIHASIN sera en tournée en Europe Cette tournée sera couplée avec plusieurs dates de Spectacles Las Vegas de danses traditionnelles dine’ (Navajos) avec leur père Jones Benally (The Jones Benally Family) dans certaines villes.

Nous vous invitons à venir les voir nombreuses et nombreux, lors des deux événements proposés à Paris, par le CSIA-Nitassinan, les 15 et 16 octobre prochains :

Danses traditionnelles Diné (Navajos) par The Jones Benally Family

Le 15 octobre 2016, à partir de 20h, Danses traditionnelles Diné (Navajos) par The Jones Benally Family dans le cadre de la Journée internationale de solidarité avec les peuples autochtones des Amériques, à la salle Jean Dame,17 rue Léopold Belland, Paris 2eMétro : Sentier (L9) - entrée participation libre. - CSIA-Nitassinan

 Concert de SIHASIN à Paris

Le 16 octobre 2016, de 18h à 22h, Concert contre Christophe Colomb, co-organisé avec le Collectif Contre Culture : avec Sihasin (Drum and bass - Diné Navajos), Fatal Monstrum (Punkadélik, avec Sven de Parabellum et Marucha de Flor del Fango), James bar Bowen (Acoustic folk punk singer-songwriter with attitude, Londres, UK). - Au Centre international de culture populaire (CICP), 21ter rue Voltaire, Paris 11e. PAF : 5€