Signification prénom estelle (page 1)

11 février 2006 à 09:53:50 par petite-tête
Bonjour!!!

J'aimerai savoir si "Estelle" avait une signification dans une langue amérindienne. Je suis très curieuse Sourire donc si vous pourriez me donner des renseignements pour savoir quel est notre totem, ce serait super gentil!! Super content

Merci d'avance! Amérindien
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Signification prénom estelle

28 février 2006 à 19:17:09 par El Coyotos

Amérindien Salut petite-tête,

A ma connaissance, Estelle est un prénom Européen Triste
Quant à votre totem, je ne sais même pas ce que ça veut dire Embarasser

🕸 Que tes pas marchent dans la beauté. Proverbe Navajo

Totem

17 mars 2006 à 14:02:52 par petite-tête
Bah c'est pas grave, merci quand même d'avoir cherché Super content

En fait je crois que j'ai trop regardé 'Frère des ours' Respect
Je croyais sincèrement que nous étions tous nés avec un animal-totem qui nous correspond et qui nous guiderait dans nos choix...

Je ne sais pas si c'est vrai, évidement, mais c'est beau d'en rêver Clin d'oeil
Au fait je vous avais posé une question et je ne la retrouve plus Respect Désolée. En fait, je vous ai dis que j'avais écris une nouvelle sur le thème de la prison et je vous avez demandé si vous pourriez me siter à peu près Woudned Knee. Je vous avais même proposé de vous faire lire ma nouvelle ( ça vous revient? Clin d'oeil )

En fait j'ai déposé la nouvelle et il ne me reste plus qu'à croiser les doigts. J'espère avoir tout votre appui Amérindien
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Re : Totem

17 mars 2006 à 16:34:54 par El Coyotos
Bonjour petite-tête ,
Flèche Pour votre nouvelle, c'est avec plaisir que je la lirai.
Flèche Pour notre animal totem (cela me revient maintenant), effectivement, chez certaine tribus, nous en avons tous un. Mais celui-ci n'est pas en fonction de notre prénom. Pour ma part, c'est le coyote.
Comment je le sais ?
Parce que je le sens. Celui ci c'est imposé à moi. En fait, ce n'est pas moi qui l'ai choisi, c'est lui !
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Nouvelle

18 mars 2006 à 12:52:16 par petite-tête
bonjour!

Ce sera avec plaisir que je publierai ma nouvelle sur votre site!!! Pour l'instant, je ne peux pas, mais dans quelques jours ce sera fait, promis Clin d'oeil

Alors le totem est l'animal avec lequel on a le plus d'infinité, si j'ai bien compris? Dans ce cas-là, le mien serait le loup et ce pour la même raison que vous Super content

juste un petit détail...si je publie ma nouvelle sur votre site, elle sera protégée si on essait de la plagier ou quelque chose comme ça?

Merci infiniment de votre proposition! Amérindien
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Re : Nouvelle

18 mars 2006 à 16:59:06 par El Coyotos
Et non, comme n'importe quel contenu sur internet, il est IMPOSSIBLE de le protéger. Le seul moyen en cas de litige est de prouver que vous en êtes l'auteur Clin d'oeil
🕸 Que tes pas marchent dans la beauté. Proverbe Navajo

28 septembre 2006 à 02:35:08 par Anonyme
Bonjour Gloqowejl,

Le prénom «Estelle» vient du latin et signifie «étoile». Ce mot en langue Mi'kmaq se dit «kloqowej» ou «gloqowejl» selon le dialecte utilisé.

Le prénom chrétien «Estelle» en langue Mi'maq se dit «Lestel» (prononcé l-è-s-t-è-l). Ce prénom est peu ou pas utilisé. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un portant ce prénom sauf ma grand-mère.

La Nation Mi'kmaq est une Nation du nord-est dont les territoires sont divisés par la frontière Canada/U.S.A.

Me' wi'tites (mes salutations)

Bonjour!!!

J'aimerai savoir si "Estelle" avait une signification dans une langue amérindienne. Je suis très curieuse Sourire donc si vous pourriez me donner des renseignements pour savoir quel est notre totem, ce serait super gentil!! Super content

Merci d'avance! Amérindien

J'oubliais de t'inviter à visiter mon site Mi'kmaq

28 septembre 2006 à 02:37:27 par Sa'n
J'oubliais de t'inviter à visiter mon site Mi'kmaq www.astrosante.com/Mikmaq.htm


Bonjour Gloqowejl,

Le prénom «Estelle» vient du latin et signifie «étoile». Ce mot en langue Mi'kmaq se dit «kloqowej» ou «gloqowejl» selon le dialecte utilisé.

Le prénom chrétien «Estelle» en langue Mi'maq se dit «Lestel» (prononcé l-è-s-t-è-l). Ce prénom est peu ou pas utilisé. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un portant ce prénom sauf ma grand-mère.

La Nation Mi'kmaq est une Nation du nord-est dont les territoires sont divisés par la frontière Canada/U.S.A.

Me' wi'tites (mes salutations)

Bonjour!!!

J'aimerai savoir si "Estelle" avait une signification dans une langue amérindienne. Je suis très curieuse Sourire donc si vous pourriez me donner des renseignements pour savoir quel est notre totem, ce serait super gentil!! Super content

Merci d'avance! Amérindien

Mon histoire (enfin)!!

03 décembre 2006 à 15:54:32 par petite-tête
Bonjour à tous et à toutes!

Voilà, comme promis, je met ici la petite histoire de cinq pages que j'ai écris pour un concours et qui parle des reserves indiennes. Vous vous en souvenez? Oui, je sais, ça fait un bail, mais vaut mieux tard que jamais.... non?!

J'espère qu'elle vous plaîra. J'attend vos avis avec impatience Amérindien

Assis en silence sur une vieille chaise grinçante, il regarde le feu crépiter dans la cheminée. Alors qu’il est en train de s’endormir, une petite voix fluette le fait légèrement sursauter. Il se tourne et voit un petit minois se frotter les yeux ; d’un air boudeur et fatigué. Il lui sourit et se lève avec difficulté : le message est clair ; une histoire s’impose. Le vieil homme aime beaucoup sa petite-fille, à plus forte raison parce qu’elle a hérité des traits de sa grand-mère. Petit nez ; yeux noirs en amande et une peau de miel… une vraie Princesse. Prenant cette petite main dans la sienne, il monte lentement les marches.
Sa petite-fille installée dans son lit, le vieil homme s’assoit. Dos au mur ; son visage souriant tourné vers sa petite-fille, il demande :
<< Quelle histoire veut-tu ce soir ?
- Racontes-moi les plaines, papy. >>

Il s’en doutait. Son sourire s’agrandit ; creusant les rides aux coins de ses yeux et à la commissure de ses lèvres. Il renverse la tête ; ferme les paupières et entonne une histoire ; presque un chant :
<< Il était une fois les plaines ; les chevaux sauvages et les bisons. Une Nature généreuse et vivante, où foisonnaient toutes sortes d’animaux. Les Fils de la Terre vivaient en harmonie avec la Nature ; leur Mère. Pour chaque arbre abattu, pour chaque animal tué ; ils remerciaient les Esprits en leur dédiant des cérémonies. Ils aimaient l’odeur de l’ocre ; du souffre ; de la terre brune ; du bois et de l’herbe mouillée. Les chevaux étaient leurs amis ; les bisons leur nourriture et chaque Fils de la Terre avait un rôle dans la communauté.
Certains étaient pêcheurs ; d’autres chasseurs. Un d’eux était Chef, un autre Homme Médecine ; mais tous étaient des guerriers courageux. Ils partaient sur leurs chevaux et allaient défier l’ennemi avec des peintures sur tout le corps. Les Filles de la Terre ; elles aussi, étaient courageuses. Elles bravaient de rudes hivers pour tanner des peaux ; monter des tentes et faire la cueillette. Toutes étaient respectées par leur semblable, car Mère Nature leur avait offert le pouvoir de donner la Vie. Ainsi étaient les plaines, ma petite Squaw. Un jour, les Hommes Venus de la Mer sont arrivés et les Fils de la Terre ont dû partager la terre et ses fruits. Les Fils de la Terre leur ont appris à chasser et à cultiver et, petit à petit, les Hommes Venus de la Mer ont su se débrouiller seuls. Comme les Fleurs Blanches dans les plaines, les Hommes Venus de la Mer sont devenus plus nombreux et les Fils de la Terre ont dû reculer ; encore et encore. Les Hommes Venus de la Mer ont fait signer des papiers aux Chefs des différentes tribus des Fils de la Terre ; sans que ces derniers comprennent ce que disaient ces papiers. Ainsi, sans le savoir, les Fils de la Terre ont permis que l’on prenne leur terre, jusqu’à ce qu’elle soit divisée en deux. Les terres du soleil levant étaient aux Hommes Venus de la Mer ; les terres du soleil couchant aux Fils de la Terre et au milieu, les Blacks Hill.
Ces montagnes étaient sacrées pour les Fils de la Terre car, lorsque le vent soufflait très fort, on pouvait entendre les Esprits parler et chanter. Le Grand Père Blanc ; Chef des Hommes Venus de la Mer, avait promis aux Fils de la Terre que les Blacks Hill resteraient leurs montagnes et que personne n’y toucherait. Mais tu sais, ma petite Squaw ; il y a des hommes mauvais partout. De la même façon qu’il y a eut des mauvais Fils de la Terre, il y a eut un mauvais Homme Venu de la Mer. Lui et quelques uns des siens étaient venus dans les Blacks Hill pour trouver un métal précieux ; brillant et doré. Ce métal n’avait aucune valeur aux yeux des Fils de la Terre, mais les Hommes Venus de la Mer convoitaient cette richesse. Alors le mauvais homme et ses soldats ; car il était homme de guerre, est venu et à tenter de prendre les Blacks Hill. Beaucoup de tribus des Fils de la Terre se réunirent alors et renvoyèrent le mauvais homme et ses soldats au Grand Esprit.
- Il y avait des Lakotas, papy, demande sa petite-fille avec des yeux pleins d’espoir.
- Bien sûr, ma petite Squaw. Il y avait des Cheyennes, des Arapahos et des Lakotas. Que de valeureux guerriers… >>

Le regard soudain flou, le vieil homme ne peut aller plus loin. De toute façon c’est l’heure de se coucher. Il embrasse le front de sa petite-fille et lui souhaite bonne nuit, avant d’éteindre la lumière et de quitter la chambre. Que de valeureux guerriers…
Dans le noir, chaque pas qu’il fait le ramène petit à petit dans le passé. Un pas : la bataille de Little Big Horn ; ce fameux jour où trois tribus réunies avaient réussis à vaincre le Général Custer et ses troupes ; peu enclin à respecter le Traité signé avec les Chefs Indiens. Deux pas : il n’était qu’un enfant à l’époque. Il venait à peine d’accomplir son premier Coup en blessant un ennemi avec ses mains nues. Il en avait été fier et son père aussi, car il avait ainsi prouvé son courage. Avant la fin de cette année ou l’année prochaine au plus tard, il serait marié avec une belle Squaw qui lui donnerait de beaux enfants. Comme tous ses compères, il s’était illustré dans cette bataille en tuant les nombreux ennemis. Trois pas : la victoire, les chants à la gloire des guerriers et les danses autour du feu. Partager le Calumet de la Paix avec les autres hommes lui avait insuffler une force nouvelle ; un courage sans borne. Devant toutes les femmes qui le regardait ; admiratives, il mima en dansant ses victoires contre l’Homme Blanc, ce voleur de terre. Une femme le remarqua, ils se marièrent à la lune des jeunes bisons et fondèrent une famille. Comme ils étaient heureux de leur victoire ! Comme ils étaient persuadés que tout allait s’arranger après cela !
Le vieil homme fixe son regard sur les marches de l’escalier. Les joues déjà mouillées de larmes, il s’agrippe à la rambarde et commence la descente… vers ce qui fut son enfer et celui de ses semblables. Première marche. L’exil des Lakotas vers le Canada, avec Sitting Bull à leur tête. Qu’avaient-ils fait de mal ? Pourquoi fallaient-ils qu’ils quittent leur terre tant aimée. Sitting Bull ; Guerrier et Chaman, disait toujours :
<< Les Hommes Blancs sont chaque jours plus nombreux. Nous ne pourrons plus les vaincre : il nous faut partir. >>

Commença alors l’émigration d’une centaine d’hommes ; de femmes et d’enfants vers le Canada ; terre promise. Presque toutes les autres tribus avaient acceptés de rentrer dans des réserves, mais pas eux. Les Lakotas étaient trop fiers pour se laisser insulter ainsi ; du moins jusque là. Ils nous ont tout pris, disaient certains. Ils récoltent nos maïs, ils traversent nos plaines et effraient les bisons avec leur Cheval de Fer et comme si cela ne suffisait pas, ils nous ont aussi pris nos Montagnes d’où les Esprits ont fuit par peur du vacarme des coups de pioche. C’était le sacrifice de trop aux yeux des Lakotas, mais puisque Sitting Bull disait qu’il fallait partir ; ils le feraient. Jusque à aujourd’hui, Sitting Bull ne s’était jamais trompé dans ses prédictions.
Dans ce cas, pourquoi n’avait-il pas vu la suite ? Deuxième marche : le pardon du Grand Père Blanc qui permettait à Sitting Bull de revenir au pays. Il est partit seul, laissant sa famille et les siens au Canada. Après tout, peut-être qu’il le savait. Peut-être qu’il l’avait vu et qu’il était partit seul parce qu’il connaissait son destin. L’alouette l’avait dit, se répéta intérieurement le vieil homme. L’alouette l’avait prédit…
Dernière marche. Les jambes du vieil homme tremblent d’émotions et de fatigue. Comme lui, elles ont portées le poids de tous ces ans et comme lui ; elles n’en pouvaient plus. Cependant, après avoir remué un si lourd passé, comment pouvait-il encore s’asseoir tranquillement devant un feu de cheminée ? Pieds nus, frissonnant, le vieil homme sort de la maison et affronte le vent glacial d’une soirée d’hiver. Devant lui, un petit morceau de gazon gelé puis ; plus loin, d’autres maisons, toutes identiques. Pas un arbre, pas de grand espace vert, rien. Les mêmes maisons alignées, monotones ; le même petit carrée d’herbe, la même prison pour tous. Le vieil homme se souvient alors des paroles qu’avait prononcé un Chef Indien.
<< Je suis né dans un pays où il n’existe pas de clôtures, où tout respire la liberté. Je veux mourir dans cet espace libre et non entre des murs. >>
Et il n’imaginait pas à quel point il avait raison ! Dans cet endroit où leur seule richesse se limitait à une maison à deux étages, que leur restaient-ils de leur liberté originelle ? Rien ; si ce n’était leur coutumes qu’ils conservaient ; tant bien que mal. Dans ces réserves, ils achetaient des produits cultivés et récoltés par les Blancs ou ; dans le meilleur des cas, ils cultivaient du blé… donné par les Blancs. Le vieil homme lève la tête vers la pleine lune ; évanescente dans ce ciel hivernal. Cette saison lui rappelait toujours un mauvais souvenir en particulier. Cela s’était aussi passé à la lune des arbres qui craquent. La nouvelle avait courut sur toute la plaine comme un cheval sauvage ; jusqu’à ce qu’elle arrive au Canada. L’assassinat de Sitting Bull, sa famille atterrée et le cri de désespoir de tout un peuple. Il le pleurèrent tous et chantèrent ses louanges, pour que le Grand Esprit l’accueille auprès de lui. Big Foot ; à qui Sitting Bull avait laissé le commandement de la tribu, quitta alors la réserve avec des membres de la famille de Sitting Bull ; espérant les mettre à l’abri dans une autre réserve. Deux cents hommes ; femmes et enfants, quittèrent ainsi le Canada et se dirigèrent vers Pine Ridge.
Le vieil homme s’arrête de marcher. Ses yeux sont tellement embués qu’il ne voit plus où il va. Ses souvenirs s’emparent de lui et ce n’est plus les maisons sinistres et uniformes qui se dressent devant ses yeux ; mais d’autres images. Le craquement des branches qui ploient sous la neige le fait sursauter, car ce bruit singulier le ramène à un autre craquement. Bien plus affreux, bien plus horrible et bien plus effrayant : le bruit caractéristique d’une mitraillette. Il ne l’avait entendu qu’une seule fois dans sa longue vie, mais il s’en souvient comme s’il l’avait toujours connu. Les plaines et les montagnes avaient raisonnées de cet atroce bruit pendant quelques secondes ; faisant fuir les animaux. Le silence revenu, les hommes n’osèrent s’approcher de cet endroit pendant trois jours, car les pierres parlaient encore du malheur qui s’était abattu sur Wounded Knee. C’était un hiver semblable à celui-là, mais pour le vieil homme, il n’eut pas d’hiver plus glacial que ce jour-là. Des hommes ; des femmes et des enfants tués sans sommation, dans un vacarme tel que même le Grand Esprit en fut secoué. Le vieil homme partit avec d’autres compères offrir une sépulture décente à tous ses Frères et à toutes ses Sœurs morts si injustement.
C’était de valeureux guerrier ; et on les avait lâchement abattu. Qu’est-ce qu’une lance ou une flèche peut faire contre un engin de fer et des balles qui transpercent tout ? Qu’est-ce que des femmes et des enfants innocents pouvaient faire face à cette mort imminente ? Rien. Absolument rien. Ils ont rendus leurs âmes au Grand Esprit pour avoir voulu rejoindre une autre réserve. Et l’Homme Blanc qui ne cessait de se justifier prétexta avoir entendu parler d’une révolte indienne. Une révolte…
Une danse ! Une danse, rien de plus ! Certes, ils dansaient en espérant faire revenir le Grand Esprit afin qu’il noie le peuple blanc ; mais c’était surtout une danse pour remonter le moral des Indiens ; déjà au plus bas. Nombre d’entre eux étaient morts de maladies, de soif ou de fatigue pendant qu’on les emmenait dans les réserves et arrivés là ; cela ne fut guère mieux. Toutes les familles étaient frappées par le deuil d’un mari mort au combat ; d’une femme ou d’un enfant mort de maladie. Le vieil homme aussi avait dû dire au revoir à sa tendre femme et ses enfants avaient faillit passer de vie à trépas pendant un rude hiver. Que lui restait-il maintenant ? Sa petite-fille ; quelques peaux de bisons et des objets traditionnels.
N’en pouvant plus, le vieil homme s’écroule sur le sol ; à genoux et pleure toutes les larmes de son corps. L’herbe recueille cette eau avec indifférence, avant d’être gelée par l’air implacable. Il aura fallu qu’il survive à tout cela pour voir ça. Pour voir ses plaines verdoyantes anéantit par les constructions incessantes des Hommes Blancs. Pour voir ses bisons disparaître des plaines, tués pour leur peau ; alors que leur chair était délaissée au soleil. Les chevaux étaient domptés et scellés, le Cheval de Fer ne cessait de ramener encore plus d’Homme Blanc au-delà de cette limite qui avait été la leur. Le Grand Père Blanc leur avait promis que les terres du couchant resteraient à eux ; quoi qu’il arrive et qu’on ne toucherait pas aux Blacks Hill. Il avait mentit. On leur avait promis une terre douce comme le miel, elle était amère comme le courage. Comme pouvaient-ils encore vivre heureux, dans cette réserve confinée où tout est régis selon le bon vouloir du Grand Père Blanc ? Comme pouvaient-ils encore respecter leurs traditions, alors que la Danse des Esprits avait été si durement réprimandée ? Des mensonges… rien que des mensonges. Et eux, les Indiens ; les « sauvages », les Fils de la Terre n’avaient jamais brisés de promesse. Jamais.
Le regard fixé sur la terre argentée, le vieil homme se demande ce qu’ils avaient fait de si mal pour être si durement punis maintenant. Ils avaient respecté Mère Nature jusqu’au bout ; ils avaient aidé les Hommes Venus de la Mer et les avaient considéré comme les leurs. Certains d’entres eux avaient même instaurer un troc avec l’Homme Blanc… tout cela pour en être réduit à vivre dans une réserve qui ne représentait même pas la moitié de leur terre initiale. Le vieil homme lève alors des yeux implorants vers le ciel et ; dans sa langue ancestrale, implore :
<< Ô, Grand Esprit ! Où est donc passée ma Liberté? >>
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Signification prénom estelle

05 décembre 2006 à 01:17:43 par Nuange

Bonjour à tout le monde c'est mon premier message... Je suis bien content d'avoir trouvé ce forum... Respect

Petite tête pour protéger ton texte contre des intentions frauduleuses, le moins le plus simple est de te l'envoyer en recommandé sous enveloppe scellée. Tu conserves cette lettre sans l'ouvrir et en cas de recours en justice, c'est un huissier qui le fera et attestera qu'à telle date tu as posté ce texte ! Donc si personne ne peut prouver qu'il a été écrit avant, ce sera de fait TON texte !

Je ne l'ai pas encore lu. Mais je l'ai mis en page en PDF pour pouvoir le lire plus facilement voire l'imprimer.

Bonne soirée ! Sourire

Etre un homme, c'est s'adpater à la courbure du monde
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