Les messages de El Coyotos page 323

Google street view au grand canyon

du 10-12-2013

Google ne s'arrete jamais ! Le Grand Canyon (enfin quelques sentiers) dans Google Map

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Masques hopis : la vente controversée est maintenue

du 10-12-2013

C'est un masque-heaume de bois peint (image ci-dessus), encadré de deux grandes ailes de plumes noires. En avril dernier, une version de la Mère Corbeau des Indiens Hopis avait été adjugée près de 200 000 euros lors d'une vente de 70 masques à l'hôtel Drouot. Une autre est estimée entre 60 000 et 80 000 euros dans le catalogue d'une seconde vente de près de 400 objets d'art amérindien, prévue ce lundi 9 décembre. Deux fois, l'association Survival International, qui défend les communautés indigènes, a saisi la justice française pour faire suspendre la dispersion aux enchères de plusieurs dizaines de kachinas, en arguant notamment de leur sacralité. Deux fois, elle a été déboutée.

L'avocat Pierre Servan-Schreiber, qui défendait déjà l'association en avril, avait demandé cette fois en référé que les 25 masques compris dans la vente en soient soustraits le temps que l'affaire soit jugée au fond. "L'idée même qu'ils soient vendus, et même simplement exposés ainsi au public, est pour cette tribu d'une obscénité insupportable", souligne-t-il. "Les kachinas sont chez les Hopis les messagers des dieux et les esprits de leurs ancêtres, explique l'ethno-historienne Joëlle Rostkowski, spécialiste des Indiens d'Amérique et enseignante à l'EHESS. Les masques qui les représentent sont portés lors des rituels par des danseurs qui abritent alors en eux les esprits. Ils ne sont pas montrés en dehors de ces occasions."

"Outrage"

masque hopi

En avril, l'ambassadeur des États-Unis avait fait part à la maison Néret-Minet Tessier & Sarrou de son inquiétude et avait demandé la suspension des enchères ; l'acteur Robert Redford, lui aussi, avait mis son poids dans la balance, qualifiant la vente de "criminelle" et de "sacrilège". Sans effet.

La sacralité de ces masques, la justice ne la nie pourtant pas. Pas plus que les commissaires-priseurs. Au contraire, fait remarquer Joëlle Rostkowski : un masque a d'autant plus de valeur qu'il a été "dansé" (porté pendant un rituel) et qu'il incarne un esprit important du vaste panthéon hopi, comme la Mère Corbeau. Mais l'ordonnance rendue vendredi considère, comme en avril, que "si la vente de ces objets cultuels peut constituer un outrage à la dignité de la tribu hopi, cette considération morale et philosophique ne donne pas à elle seule droit au juge des référés de suspendre la vente, qui n'est pas interdite en France". "Les trois quarts des oeuvres d'art, surtout anciennes, sont d'inspiration religieuse", faisait valoir, avant que l'ordonnance ne soit rendue, Alain Leroy, dont la maison Eve organise les enchères de lundi. "Cette vente, ajoutait-il, est parfaitement licite, y compris dans le droit américain."

Aux États-Unis, pourtant, ce type d'enchères n'a presque plus cours. Depuis 1990, une loi, le NAGPRA (Native American Graves Protection and Repatriation Act), prévoit en effet que les communautés amérindiennes puissent obtenir la restitution de leurs restes humains et de leurs objets sacrés lorsque ceux-ci sont entre les mains d'institutions publiques recevant des subsides du gouvernement fédéral. Lorsqu'un kachina est entre des mains privées, il peut donc être vendu pour peu qu'il dispose d'un titre de propriété valide. Sauf que la provenance des masques, justement, pose souvent question. Et "les grandes maisons s'abstiennent, en raison de l'émotion que de telles ventes provoquent et des contestations possibles dont elles peuvent faire l'objet", note Joëlle Rostkowski.

Engouement

Le marché s'est par conséquent déplacé vers la vieille Europe. Et vers la France en particulier, où ces masques suscitent depuis longtemps un très vif engouement. Les surréalistes, André Breton en tête, ont les premiers fait collection de ces masques ainsi que des poupées kachinas que les Hopis offrent aux enfants lors de leur initiation.

"Nous ne disons pas qu'aucun objet sacré ne peut être vendu, ni que les musées d'arts premiers doivent être vidés de leurs collections. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle notre requête ne portait que sur une partie des lots", souligne Pierre Servan-Schreiber. "Nous avions travaillé à une définition des objets cultuels qui pourraient être interdits à la vente : qu'ils soient issus d'une communauté d'hommes qui les considère comme absolument essentiels à sa culture ; que cette communauté soit toujours existante ; qu'ils appartiennent non à un individu, mais à la communauté qui s'en prévaut ; qu'enfin ils ne puissent être trouvés et achetés dans le commerce." "La réponse qui nous a été donnée, ajoute-t-il, revient à nous sommer de ne pas revenir au tribunal une troisième fois."

Délai

Le débat est-il donc définitivement tranché ? Pas si sûr. "Aux aspects juridiques s'ajoutent, ici, des enjeux éthiques, note Joëlle Rostkowski. L'Icom [International Council of Museums, NDLR], qui traite des questions de déontologie dans les musées, se pose par exemple la question de l'attitude à adopter envers ce type d'objets." La France, qui a restitué ces dernières années à la Nouvelle-Zélande des têtes maories appartenant à des collections publiques, est d'ailleurs elle-même confrontée à ces enjeux.

En attendant, l'ambassade des États-Unis a demandé samedi à la société Eve un délai afin que les tribus hopi et apache San Carlos, dont des objets cultuels doivent également être vendus lundi, "'puissent avoir la possibilité de [les] identifier, de vérifier leur provenance et de déterminer si elles pourraient revendiquer ces objets selon les termes de la Convention de l'Unesco de 1970 sur l'exportation et le transfert de propriété illicites de biens culturels, ou de toute autre juridiction". À voir si, cette fois, sa voix sera entendue.

masques hopi

Source : Marion Cocquet, Le point
Affichage : 4457, réponse : 3 - Forum : Newspaper - Message : Masques hopis : la vente controversée est maintenue

Un long texte lakota, avec sa traduction en anglais

du 10-12-2013

Les fonts, c'est des polices de caractères à installer sous Windows (c'est les fichiers qui se termine par .tff)

Affichage : 6811, réponse : 12 - Forum : La langue Lakota - Message : Un long texte lakota, avec sa traduction en anglais

Un long texte lakota, avec sa traduction en anglais

du 09-12-2013

Aucun rapport avec la choucroute Mort mais vous connaissez ça :

Là ou cela devient intéressant, c'est qu'on peut télécharger les fonts --> https://www.lakotadictionary.org/lakota-webfontkit/

Affichage : 6811, réponse : 12 - Forum : La langue Lakota - Message : Un long texte lakota, avec sa traduction en anglais

Un long texte lakota, avec sa traduction en anglais

du 09-12-2013
Est-ce que vous pensez que la traduction en français de ces mythes serait utile et pourrait prendre place, avec le texte Lakota, sur le site d'Arizona Dream ?

Pour ma part, oui, bien sur que cela serai sympa d'avoir les traductions Welcome

A mettre ici -->écrire Lakota Hugh

Affichage : 6811, réponse : 12 - Forum : La langue Lakota - Message : Un long texte lakota, avec sa traduction en anglais
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