Le renouveau Indien aux Etats Unis

L'ouvrage analyse l'évolution de la situation des Indiens des Etats-Unis au cours de ces vingt-cinq dernières années, en replaçant les événements marquants du mouvement indien dans leur contexte institutionnel et historique global.
En faisant revivre les grands moments de l'histoire indienne contemporaine il s'attache à discerner et à respecter la diversité des voix et des opinions qui se sont faites entendre au cours de ce dernier quart de siècle et présente la montée du «pouvoir rouge» et l'action des Indiens sur la scène internationale, tout en faisant une large part aux éléments de renouveau social et culturel.
En donnant la parole aux Indiens eux-mêmes, ainsi qu'aux spécialistes des affaires indiennes dans le cadre de «témoignages», il ajoute à l'analyse historique la «prise en direct» des regards multiples portés par les leaders, les artistes, les écrivains et les juristes qui jouent un rôle déterminant dans l'évolution de la condition indienne.
Joëlle Rostkowski, qui travaille pour les Nations Unies depuis 1976, fait des recherches sur la question des minorités culturelles et des droits de l'homme depuis ses études à la Sorbonne et à l'Université de Cornell. En 1979, à l'issue d'un séjour en Iran et de plusieurs voyages d'étude, elle publie, avec Monique Ciprut, aux Editions Maisonneuve, un ouvrage intitulé: Les Turkmen, hommes du vent ou l'Iran des steppes.
En 1981, elle obtient son doctorat 3ème cycle consacré au thème du Renouveau de la Conscience indienne aux Etats-Unis. Cet ouvrage est librement inspiré de cette thèse, dont il élargit la portée, notamment en analysant les éléments spirituels du Renouveau indien et l'action des Indiens sur la scène internationale.
Joëlle Rostkowski a collaboré avec le Musée de l'Homme de Petris et le Musée d'Ethnographie de Genève, en particulier en 1982, dans le cadre de l'exposition: Affiches indiennes d'Amérique du Nord.
Chez L'Harmattan de Joelle Rostkowski
Le sixième grand père

Le Sixième Grand-Père, est le livre définitif, complet qui rend compte de la totalité du récit de Black Elk - ouvrage issu du best seller mondial américain Black Elk Speaks, William Morrow 1932 -, de sa Grande Vision.
Précédée d'une préface de J.M.G. Le Clézio et de l'introduction du grand chercheur américain Raymond J. DeMallie, cette publication est le point d'orgue des différentes éditions américaines et françaises du livre de Black Elk et de John Neihardt. La première traduction française date de 1969 et fit connaître l'œuvre au public sous le titre de Hehaka Sapa (Elan Noir) (Black Elk Speaks) « La Grande Vision. Histoire d'un prophète sioux telle qu'elle a été contée à John Neihardt », Villain et Belhomme, Editions Traditionnelles. Très vite épuisée, devenue rarissime, elle fut réimprimée chez Stock en 1977, avec les mêmes appellations d'auteur, sous le titre de Elan Noir parle. Mémoires d'un Sioux ou la vie d'un Saint Homme des Sioux oglalas. A son tour indisponible, pendant presque huit ans, l'ouvrage ne fut rendu à la connaissance du public qu'en 1987 grâce aux Editions Le Mail qui le publia sous le même titre. Depuis cette date c'est, en langue française, l'édition et Le livre de référence sur la tradition lakota. A la lecture du présent ouvrage, et notamment dans la préface de J.M.G. Le Clézio et les commentaires de Raymond J. DeMallie, on comprend vite que la publication au Mail doit être lue (ou relue) car on y mesure l'importance capitale qu'elle revêt ainsi que la place prédominante qu'elle occupe dans l'histoire des livres sur, ou par, les Indiens, dans le monde comme dans l'édition française.
En parallèle, et DeMallie y fait souvent allusion, il est assez difficile, pour ne pas dire incompréhensible, d'ignorer, de passer à côté du livre d'Hehaka Sapa et de Joseph Epes Brown - qui, auprès du Saint Homme reprit le flambeau après Neihardt - intitulé The Sacred Pipe et traduit en français chez Payot en 1953 (avec la photographie de Red Cloud en couverture) sous le titre de Les Rites secrets des Indiens Sioux. Epuisé rapidement, ce livre, après une brève existence en Petite Bibliothèque Payot sous le n°263 en 1975, sera réimprimé aux Editions Le Mail en 1987 en même temps que le livre de John Neihardt qu'il est fortement conseillé, pour un meilleur suivi, de lire avant celui d'Epes Brown.
J. DeMALLIE. Traduit de l'anglais (américain) par Philippe Sabathé.Préface de J.M.G. LE CLEZIO
Légendes Apaches

Ces légendes apaches sont des histoires qui à l'origine étaient chantées par le grand-père de l'auteur.
Elles ont pour thème principal tout ce qui se rattache à la création du monde chez les White Mountains et les Jicarillas, tribus apaches de l'Arizona et du nord-est du Nouveau-Mexique. Importantes dans la vision du monde des Apaches, les histoires rapportées dans ce recueil expliquent comment les animaux se sont manifestés pour la première fois sous la forme d'esprits tutélaires puis sous la forme physique, et comment leur raison et leur façon d'être a influé sur l'organisation sociale et religieuses de ces. Elles témoignent aussi de la vitalité, aujourd'hui, des valeurs traditionnelles chez les Apaches.
LOU CUEVAS. Editions du Rocher. Collection ''Nuage rouge''. 1997. 184 pages. 22x14. Broché. Traduit par Sandrine Van Cleeve. Peinture de couverture de Claude Dordis. Une carte des réserves indiennes en début de volume. Introduction de l'auteur. Dessins au
Les cent premières années de Niño Cochise

"Il fut un temps ou nous, les Teneh Chockonen, nous mennions une existence paisible au coeur d'un espace immense. Nous avions le temps de jouir du monde et de la vie. Mais un jour, des envahisseurs - les conquistadores - survinrent et ils avaient l'air de monstres à l'armure brillante. Il fallut les vaincre pour continuer à mener cette existence.
Les padres les suivirent, et il fallut les repousser. Ils nous appelèrent "Apaches", qui veut dire "ennemi commun".
Un essaim d'hybrides nous assiégea à son tour, les Nakai-Ye. Il fallut les chasser eux aussi. Puis vinrent les Pinda-Lick-O-Ye, les hommes des montagnes, qui chassaient les animaux à fourrure dans nos cours d'eau. Et enfin les Tecs'oti, les gratteurs de roches.
Puis on construisit une route pour les voitures à chevaux; les soldats arrivèrent et firent fuir les animaux sauvages, et alors ils voulurent nous chasser de notre pays. Mais nous nous défendîmes, et ce combat fut l'annonce de notre destinée."
Ainsi s'exprime Niño Cochise, petit fils du grand Cochise et dernier survivant de ces trente-huit Apaches Chiricahuas qui s'enfuirent d'une réserve en 1876 pour se perdre dans la montagne entre le Nouveau Mexique et le Chihuahua, y fondant la colonie, quasiment légendaire aujourd'hui, de Pa-Gotzin-Kay.
Dee-O-Det, le shaman, qui mène les vieux daims par le bout du nez; les guerriers Chee et Kasale, et puis les réfugiés Tarahumaras chez qui Niño ira prendre sa femme Maria, surnommée "Mon oiseau d'or"; l'éclaireur Tom Jeffords, dit Taglito; Jim Ticer le fugitif; le docteur Guttierrez; Pablo le sellier ...Beaucoup d'autres, qui mourront dans les escarmouches, les batailles contre les soldatos de Torres, ou les intrigues entre ranchers, avant l'ultime dispersion.
Ce qu'on peut appeler "la dernière épopée possible de l'individu" se termine dans une baraque de Tombstone où Niño Cochise va bientôt fêter ses 100 ans. Et peut être se demande t-il si quelqu'un pensera à aller l'enfouir dans une crevasse à Pa-Gotzin-Kay.
Le Seuil par A.Kinney Griffith et Niño Cohise
Les Cheroquees

Cette histoire démographique des Cherokees - par un Cherokee professeur de sociologie à l'université de Berkeley en Californie - est exemplaire de part son résultat objectif mais également parce qu'elle trouve son propre terrain d'investigation à ce sujet. Les Cherokees connus hélas par leur déportation en 1838 ''La Piste des Larmes'' ne sont en fait pas plus connus que ça. Ce livre pose donc la question suivante : qui sont les Cherokees, qui parmi tous ces gens qui se disent être Cherokees le sont vraiment eu égard à certains avantages d'être aujourd'hui ''Indiens'' aux U.S.A. Livre il est vrai difficile d'accès, il n'en est pas néanmoins une réponse globale à toutes sortes de questions qu'on se pose aujourd'hui à l'endroit des Indiens : leur démographie et surtout qui est Indien et pourquoi ?
RUSSELL THORNTON. Editions du Rocher. Collection ''Nuage rouge''. 1997. 314 pages. 23x15. Broché. Traduit par Odile Ricklin et Judith Gross. Publié avec la collaboration de C. Matthew Snipp et Nancy Breen. Une carte des réserves indiennes en début de volu
Les Cheyenne (Edward S. Curtis)

C'est un Français, Robert Cavelier de La Salle, qui fit pour la première fois référence aux Cheyennes, en 1660. Installés dans les grandes plaines du Dakota du Sud, ils en furent chassés par les Sioux, leurs grands ennemis, puis par l'armée et les colons américains. Les Cheyennes commencèrent dès lors à résister les armes à la main. En 1865, ils brûlèrent le fort et la ville de Sedgwick, au Colorado. En 1876, alliés aux Sioux, ils écrasèrent l'armée de Custer à Little Big Horn. Vingt ans plus tard, l'ethnologue et photographe de génie Edward S. Curtis rencontrait les derniers Cheyennes survivants : moins de 3000 adultes et enfants. Ce livre, tiré de l’œuvre encyclopédique de Curtis Les Indiens d'Amérique du Nord, présente par le texte et l'image l'histoire, les mythes et les coutumes de la plus noble des tribus indiennes. Un rendez-vous avec la grâce.
Editions : Hors Collection. Date de Parution : 1998
Les clowns sacrés

Un professeur d'atelier de l'école de thoreau a été mortellement frappé à la tête. c'est un meurtre extrêmement important selon les critères de la réserve.
Chee, récemment muté dans le service du lieutenant joe leaphorn, espere retrouver un écolier en cavale au pueblo de tano, le jour des cérémonies annuelles.
Après la danse des kachinas, c'est le moment des koshares, les clowns sacrés des habitants des pueblos. avec leur corps zébré de rayures noires et blanches, leur visage peinturluré de blanc, fendu d'un immense sourire, ils gesticulent en tous sens, provoquent de fausses bagarres avec force chutes et maladresses. mais ce qu'un des clowns fait ce jour-là fige le rire des spectateurs. on va le retrouver assassiné dans une ruelle adjacente...
Dans ce onzième roman navajo, tony hillerman reprend ses personnages fétiches là où il les avait laissés à la fin de coyote attend.
Rivages Noir N°244 de Tony Hillerman
* Tarifs en €uros. Les tarifs sont donnés à titre indicatif et sont susceptibles d'être modifiés.